Les prépas littéraires Témoignages d’anciens étudiants

Un mot de Mohamed Mbougar Sarr, prix Goncourt 2021, au sujet du Lycée Pierre d’Ailly et des classes préparatoires littéraires :
Retrouvez d’autres témoignages dans les entretiens avec d’anciens khâgneux du Blog des lettres en hypokhâgne.
Théo S., années 2019 à 2022
« Désormais en master d'histoire médiévale, j’ai toujours en moi une passion dévorante pour la littérature et la philosophie, qui ne me quitteront jamais et qui sont nées, ou du moins qui ont été excitées, par la prépa littéraire, ainsi que la curiosité du khâgneux, vivifiée encore une fois, et qui reste toujours en nous-mêmes, curiosité pour les langues, la géographie, et pour toute discipline intellectuelle. En cela, la prépa ne m’a pas bâti comme khâgneux, du moins pas seulement comme futur professeur, mais elle m’a aidé à me construire moi-même, à me trouver, aussi. »
Lisa L., années 2017 à 2019
« Mes deux années de prépa m’ont apporté plus que je ne saurais l’exprimer. Les enseignements dispensés au cours des années d’hypokhâgne et de khâgne sont d’une qualité exceptionnelle, grâce à des enseignants dévoués et bienveillants qui nous poussent toujours à faire mieux tout en nous encourageant. J’ai grâce à eux acquis une méthodologie et un rythme de travail qui m’ont toujours avantagée au cours de mes études universitaires, notamment une maîtrise de l’exercice de la dissertation et du commentaire de textes que mes camarades avaient plus difficilement.
Durant mes deux années de master, j’ai eu à rédiger deux mémoires en littérature que je n’aurais pas aussi bien réussi sans les capacités d’analyse qui m’ont été prodiguées par mes enseignants de spécialité Anglais.
Faire le choix de la prépa littéraire après le bac n’est jamais facile, mais on ne peut regretter de choisir Pierre d’Ailly pour suivre cette voie. Si elles furent compliquées et exigeantes, ces deux années resteront toujours pour moi les deux meilleures années de ma vie étudiante, dont je garde un excellent souvenir, tant des enseignants, qui me sont très chers, que de mes camarades et des moments passés ensemble. »
Julie B., années 2017 à 2020
« Après trois années de CPGE qui m’ont permis de valider une licence de Lettres Modernes, j’ai eu la chance de poursuivre mes études en m’orientant vers un master de Littérature comparée à l’université de La Sorbonne, master que j’ai validé cette année.
Bien que je m’apprête à commencer une formation militaire à Saint-Maixent-l’Ecole, choix qui peut paraître bien différent de la CPGE. Je sais que cette expérience en classe préparatoire me permettra de mener cette nouvelle formation à son terme. En effet, c’est la CPGE qui m’a appris le goût de l’effort, la résilience et surtout la consistance. L’ensemble des enseignements dispensés et le travail qu’ils impliquaient à chaque fois m’ont permis de comprendre que j’étais constamment capable de repousser mes limites.
Toutefois, je n’aurais jamais pu repousser ces limites sans tous les professeurs en charge de ces enseignements exigeants. C’étaient eux qui savaient me dire comment réussir à faire cela. C’étaient aussi eux qui m’avaient appris que tout travail n’était pas une course de vitesse mais bien une course de fond, de sens, où les différentes erreurs de parcours faisaient partie du jeu. »
Valentin D., années 2011 à 2012, journaliste à la télévision
« Travailler en tant que reporter pour les journaux télévisés de TF1 demande beaucoup de rigueur, de concentration et d’organisation. Autant de compétences qui me viennent tout droit de mon année de classe préparatoire au lycée Pierre d’Ailly.
Certes, ce fut une année dure, intense puisqu’il s’agit d’emmagasiner de nombreuses connaissances en peu de temps et dans des domaines très variés comme l’histoire, la philosophie, la littérature ou encore les langues. Mais c’est justement cet exercice qui m’a permis de m’ouvrir sur le monde, d’être beaucoup plus curieux, d’aller au-delà des connaissances élémentaires que l’on m’avait apprises au lycée.
Pour réussir mon année, choisir le lycée Pierre d’Ailly a eu un très grand avantage à mes yeux par rapport aux autres établissements : la solidarité et l’esprit d’entraide entre les étudiants. Pas de concurrence féroce, uniquement de la bienveillance et du soutien entre nous. »
Laura R., années 2017 à 2018
« Après une année d’hypokhâgne, j’ai décidé de m’orienter vers une licence de Science politique au sein de l’Université Picardie–Jules Verne d’Amiens. Après avoir validé ma licence, j’ai débuté un master en Administration publique proposé par l’IPAG de Brest, et je suis actuellement en master 2 Administration publique parcours Sûreté Urgence Sécurité afin de travailler par la suite dans le domaine de la sécurité internationale.
Bien que mes études actuelles, ainsi que mon projet professionnel, ne correspondent pas à un parcours classique d’ancien étudiant d’une CPGE, la classe préparatoire a été déterminante dans la réussite de mes études. En effet, en prépa on apprend à sans cesse se surpasser, à être rigoureux et très organisé, à toujours approfondir nos connaissances, mais surtout à ne jamais baisser les bras. Tous ces éléments m’ont permis de valider ma licence ainsi que mon master 1 avec mention. En ce sens, la prépa me semble être le parfait tremplin entre le secondaire et le supérieur, puisqu’on en retire d’indéniables compétences nous permettant de nous démarquer lors de nos études. La prépa c’est donc des années qui paraissent éprouvantes mais qui avec le recul sont vraiment enrichissantes et valorisantes. »
Silvina A., années 2018 à 2020
« Après la CPGE, j’ai intégré une L3 Science politique à l’Université de Lille, avant de m’orienter vers un master d’administration publique à l’IPAG de Lille. Je suis actuellement en Master 2, afin de passer le concours des Instituts régionaux d'administration et intégrer ainsi la fonction publique. Ce que la prépa m’a inculqué continue ainsi à m’être utile puisqu’elle m’a appris à garder mon calme durant les concours et à ne pas baisser les bras, même si les choses semblent compliquées au premier abord. La prépa permet aussi d’acquérir une méthodologie, qui est à réemployer même après la fin de celle-ci. De plus, au lycée Pierre d’Ailly, l’importante charge de travail est contrebalancée par des professeurs à l’écoute au sujet des difficultés que nous pouvons rencontrer. Enfin, la prépa est une transition vers l’âge adulte et sert à construire un projet professionnel puisqu’elle nous laisse le temps de découvrir ce qui nous plaît, grâce à son aspect pluridisciplinaire, et ce que nous sommes, en dépassant des limites qui nous semblaient impossibles à franchir au premier abord. Pour conclure, je caractériserais la CPGE comme une aventure humaine et intellectuelle très forte dans mon cursus scolaire. »
Julie J., années 2019 à 2021
« Suite à ma khâgne spécialité anglais je suis partie en L3 LLCER Anglais. Je viens d’obtenir ma licence en 2022 et je me prépare à partir en Angleterre pour un poste d’assistante de français pour l’année scolaire 2022–2023. Je suis d’abord passée par une prépa car j’avais besoin d’être assez encadrée pour bien travailler, mais aussi pour acquérir plus de méthodologie et m’habituer à passer des concours, voulant devenir professeur d’anglais dans le secondaire. J’ai gardé un bon souvenir de cette expérience car il y avais une grande complicité dans le groupe, la prépa littéraire du lycée Pierre d’Ailly étant une petite prépa nous n’étions pas très nombreux et cela permettait de travailler dans de bonnes conditions. La quantité de travail peut être dure à supporter au début et le niveau est bien plus élevé qu’au lycée, mais on peut finir par apprendre à s’organiser et trouver un équilibre entre temps libre et cours. J’ai même réussi à continuer mes cours d’équitation pendant ces deux années. »
Manon M., années 2017 à 2019, traductrice spécialisée
« J’étais étudiante en CPGE Littéraire au lycée Pierre d’Ailly de 2017 à 2019 ; deux années au terme desquelles j’ai été admissible à l’École Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs (ESIT).
Grâce aux enseignements de qualité qui sont dispensés en spécialité Anglais en classe de Khâgne, j’ai pu intégrer la faculté Lettres Sorbonne Université en troisième année de Licence LLCER Études Anglophones. J’ai ensuite passé une année en Master Recherche – LLCER Études Anglophones dans cette même faculté et j’ai rédigé un mémoire universitaire sur la traduction vers le français des jeux de mots et des créations lexicales dans les sitcoms américaines. En deuxième année de Master, je me suis dirigée vers le Master Industrie de la Langue et Traduction Spécialisée (ILTS) de l’Université Paris–Cité. Durant cette année très enrichissante qui s’achève tout juste, j’ai eu l’opportunité d’être apprentie traductrice au sein de la Division des Relations Internationales du ministère de l’Intérieur.
La CPGE Littéraire du lycée Pierre d’Ailly m’a énormément apporté. J’en suis ressortie grandie et armée d’une méthode de travail rigoureuse et d’une capacité d’analyse qui m’accompagnent quotidiennement dans ma pratique professionnelle. Malgré les difficultés que j’ai pu rencontrer en CPGE Littéraire, je repense souvent à ces années avec nostalgie et je conseille la formation à toute personne qui souhaite se dépasser sur le plan intellectuel et se constituer des bases solides avant de poursuivre l’aventure des études supérieures. »
Justine C., années 2019 à 2021
« Après mon année de Khâgne, effectuée dans la spécialité anglais, je me suis dirigée vers une L3 Espagnol à la Sorbonne, sous les conseils de mes professeurs. Mon but était, à la fin de ma L3, d'acquérir un niveau solide dans les deux langues. J'ai obtenu ma licence en juin 2022, et je suis maintenant en Master 1 LLCER Études Romanes, spécialité Espagnol, à l'université Paris–Nanterre. La prepa m'a permis de devenir beaucoup plus organisée et rigoureuse, dans ma vie personnelle comme dans mes études. Il y a des choses qui ne nous quittent jamais après la prepa, la culture générale très solide et certains conseils méthodiques notamment. »
Perrine C., années 2017 à 2018
« Après mon année d’HK, j’ai pu intégrer la licence d’Histoire au sein de l’Université Rouen–Normandie. J’ai obtenu cette licence avec la mention assez bien. Par la suite, je me suis dirigée vers l’Institut des Métiers de la Justice et de l’Administration (IMJA) à l’Université de La Rochelle pour m’aider à la préparation du concours de CPIP (Conseiller Pénitentiaire d’Insertion et de Probation). (...) Mon année au sein de la CPGE du lycée Pierre d’Ailly m’a permis d’acquérir de la rigueur qui m’a été très utile, tout au long de mes études. J’ai pu également développer mon sens de l’organisation qui m’est aujourd’hui très utile dans le cadre de mon poste de CPIP. »
Alexandre B., années 2018 à 2020
« Aucune autre voie n'aurait permis un tel dépassement de mes limites intellectuelles. Après la prépa, tout semble presque plus simple. »
Chloé L., années 2018 à 2019
« À l’issue de la khâgne, spécialité Lettres modernes, j’ai intégré l’EFAP Lille, l’école des nouveaux métiers de la communication. Je suis actuellement en master 2 spécialité Création et stratégies publicitaires afin de devenir conceptrice rédactrice dans la publicité. La prépa m’a apporté de nombreux atouts comme la rigueur, l’ouverture d’esprit, la curiosité, la maitrise de l’orthographe ou encore la capacité à rédiger et synthétiser. »
Emma C., années 2010 à 2012
« En début de première année, notre professeur de Lettres avait consacré tout un cours à nous présenter ce qu’il appelait « l’éthique de l’hypokhâgneux ». Nous sortions tout juste du lycée. Il est certain qu’alors nous ne saisissions pas complètement tout ce que cette formation pourrait nous apporter. Avec du recul, je me rends compte que cette éthique est devenue une pratique quotidienne face au savoir : honnêteté et curiosité intellectuelles, exigence, travail, rigueur. La prépa est une fantastique expérience humaine et intellectuelle. Certes, elle est intensive, dans certains moments elle paraît même trop difficile, décourageante, mais elle offre chaque jour une stimulation de l’esprit et de la sensibilité incomparable. Sa pluridisciplinarité est ce qu’elle a de plus beau car elle nous apporte dans l’appréhension des choses différents niveaux d’analyse, différents regards tous complémentaires. La prépa constitue une véritable transition vers l’âge adulte. Si elle est une expérience collective qui sollicite l’entraide et développe des amitiés indéfectibles, elle constitue également une expérience personnelle de connaissance de soi, de ses limites et de ses capacités. En sortant de prépa, l’on se sent meilleur ; l’on se sent grandi. Actuellement en L3 de Lettres et Humanités à l’Université, je regrette bien souvent ces deux années. Je crois que je ne remercierai jamais assez mes professeurs pour leur soutien permanent et pour leur bonté. Et au risque d’en surprendre quelques-uns, la prépa ouvre des vocations inespérées. »
Marie G., années 2009 à 2011
« Les classes préparatoires littéraires offrent une ouverture incomparable et se destinent à tous les étudiants. Le rythme imposé est certes un moule auquel il faut se plier, mais il permet d’acquérir méthode de travail efficace et une rigueur qui font ensuite toute la différence. Culture générale, pertinence, finesse d’analyse et aisance à l’oral seront de réels atouts pour les candidats à des filières sélectives. Le passage par une classe préparatoire est également très apprécié par les professionnels. Le lycée Pierre d’Ailly vous propose un enseignement de grande qualité et de très bonnes conditions de travail : vous étudiez au sein d’un effectif réduit, dans un esprit d’émulation et non de compétition, entouré(e) par des enseignants très présents et disponibles qui accompagnent chaque élève. »
Camille V., années 2010 à 2012
« Si j’avais choisi de faire mes études post-bac au sein de la classe préparatoire littéraire à Compiègne, ce n’était pas seulement pour sa situation géographique avantageuse, mais avant tout pour éviter toute concurrence comme on trouve dans les grands établissements parisiens. J’y ai découvert des professeurs passionnés et passionnants, des camarades exceptionnels, avec lesquels j’ai vécu des moments forts et inoubliables. La classe prépa littéraire du lycée Pierre d’Ailly est une expérience qui demande beaucoup d’implication et de travail mais qui ne peut être qu’enrichissante. Les étudiants peuvent avoir le privilège d’être logés dans un internat très confortable. C’est une expérience incomparable, que l’on quitte les larmes aux yeux. Mon seul regret, c’est que ce soit déjà terminé. J’en garde un souvenir très positif, car elle me permet aujourd’hui de poursuivre dans le domaine que j’aime. »
Lucas G., années 2010 à 2012
« L’HETIC (Hautes Études des Technologies de l’Information et de la Communication) est une école des métiers du web mêlant créativité multimédia et développement informatique au monde de l’entreprise (Marketing, communication), avec une dimension philosophique donnant un certain esprit critique de l’Internet. Un débouché à la Khâgne certes atypique mais aujourd’hui à mon sens parfaitement justifié. L’intérêt que ces deux années de classe préparatoire ont suscité chez moi, sinon en termes d’équivalences directes, en termes de qualités humaines et humanistes est indubitable. C’est d’ailleurs ce même intérêt qui m’a fait remarquer auprès de l’HETIC lors de mon entretien d’admission, et qui me distingue de manière très positive tous les jours au sein de ma promotion. Contrairement à l’image que l’on peut se faire des classes préparatoires, celle du Lycée Pierre d’Ailly ne favorise pas une atmosphère compétitive. L’idée reçue est que la « prépa » forme des moutons à l’esprit borné. Aucun des anciens élèves de ma promotion ne me paraît correspondre à une telle description. L’entraide est présente, et l’effectif relativement modéré permet de se sentir encadré et suivi plutôt qu’abandonné et livré à soi-même. Pour ce qui est du groupe de professeurs, il s’agit d’une équipe soudée, de qualité et à l’écoute des élèves. Il est erroné de penser qu’un parcours de Normalien est la seule porte que tente d’ouvrir la classe préparatoire. Quel que soit le débouché, la CPGE du Lycée Pierre d’Ailly apporte méthodologie et organisation, tout en permettant de structurer notre pensée pour mieux l’ouvrir au monde. »
Antoine G., années 2006 à 2008, ingénieur géomorphologue
« Les classes préparatoires lettres constituent une formation enrichissante. Les compétences acquises aux cours des deux années d’études permettent aux étudiants de s’intégrer dans de nombreuses formations, grâce à la pluridisciplinarité des enseignements et aux méthodes de travail inculquées. Ces classes sont un réel tremplin dans la poursuite des études, un atout non-négligeable dans la réussite de celles-ci, et qui font la différence lors d’une embauche. »
Timéa K., années 2008 à 2010, ancienne étudiante de l’ENS Cachan
« Ces études ont été extrêmement enrichissantes, tant sur le plan scolaire que sur le plan personnel. Elles permettent l’acquisition d’une très solide culture générale dans chacune des matières étudiées, atout particulièrement apprécié auprès des professionnels et recruteurs de tous bords. C’est aussi une expérience qui, certes, requiert un réel investissement personnel pour venir à bout du travail, mais elle vaut incontestablement la peine d’être vécue en ce qu’elle représente un tremplin majeur pour n’importe quelle voie et ouvre des portes quant aux perspectives d’avenir. Par rapport à des classes préparatoires parisiennes, le lycée Pierre d’Ailly accueille les élèves dans un cadre d’exception, loin du stress et de la pression de promotions plus conséquentes, cadre où l’on est accompagné et soutenu à travers nos efforts du premier jour jusqu’au dernier. »
Lucie V., années 2009 à 2011
« Deux années d’une richesse incomparable, qui permettent de se constituer une culture générale très satisfaisante, d’acquérir une finesse d’analyse et une rigueur que seules de telles études peuvent assurer. Le niveau de connaissances que l’on peut avoir en sortant de classes prépas est un « tremplin » pour la suite, et l’apprentissage que l’on y fait, qu’il soit scolaire ou humain, est une « force ». Mon choix s’est porté sur Compiègne pour éviter les concurrences en tout genre qu’il y a souvent dans les classes prépas parisiennes, et bénéficier d’une réelle cohésion de groupe, entre élèves et avec les professeurs, et je n’ai pas été déçue. »
Clémentine T., années 2009 à 2011
« Les deux années de prépa sont d’abord un enrichissement de notre propre culture générale. C’est aussi l’acquisition d’une méthode de travail qui nous aidera jusqu’à la fin de nos études, et même au-delà. C’est un enrichissement sur le plan personnel et humain : on rencontre des étudiants intéressés, on s’entraide, on avance ensemble. On se sent soutenu et aidé tout au long de cette formation. Pour finir, je dirais que ces deux années de prépa m’ont vraiment beaucoup aidée pour bien commencer mes études supérieures et elles ont été un atout dans la poursuite de celles-ci : elles m’ont permis de partir en Écosse dans le cadre du programme Erasmus. »
Vincent R., années 2007 à 2009
« N’a qu’une envie après y avoir étudié, y enseigner ! »
Ludovic A., années 2009 à 2011
« C’est avec une méthode de travail très réglementée que je poursuis mes études en licence. Fini le temps où les dissertations et les commentaires pouvaient faire trembler ; désormais, le fait de rédiger quoi que ce soit devient facile. (...) Je ne mentirais pas si je disais que les centaines de textes aussi différents les uns des autres que nous avons étudiés me sont utiles à ce jour. J’ai même ressorti quelques fiches sur des auteurs, voire des œuvres... non je n’ai pas brûlé dans un grand feu de joie mes anciens cours de prépa que je considère presque comme une Bible. (...) Et même le latin m’est utile, le fait de travailler sur les mythes par exemple m’aide beaucoup en communication... de même que le latin en lui-même m’a aidé pour un cours de linguistique sur l’histoire de l’orthographe. (...) Certains de mes professeurs à l’université ont souligné une certaine aisance dans la rédaction et à l’oral... les nombreuses kholles ont toutes été utiles : passer devant toute une classe pour une explication ou un exposé est devenu... une habitude ! (...) J’ai l’objectif de devenir officier sous contrat de l’armée de terre dans les communications dans la branche du journalisme, de la presse et des médias. Et là, on se dit que la prépa aura bel et bien servi à quelque chose : à acquérir de solides connaissances et une motivation pour tout ce qui semble être un défi pour moi. C’était un défi au départ de suivre une classe prépa après un bac STI, c’est un autre défi que de me lancer dans l’armée en tant qu’officier. Comprenez par là que l’on peut presque tout faire après la prépa ! Nous ne prouverons donc jamais assez la citation suivante : « Quand on veut, on peut ». Il suffit de vouloir réussir pour le faire... et entre autre, d’avoir une très bonne équipe de professeurs que je remercie aujourd’hui pour m’avoir mené sur un chemin qui, je l’espère, sera ponctué de victoires. Les élèves qui vont ont actuellement, ne savent pas la chance qu’ils ont. Ils le sauront plus tard je pense, quand ils auront trouvé leur voie et remarqué que la prépa a presque changé certaines choses dans leur vie. »
Voir aussi la série d'entretiens avec d'anciens khâgneux sur le blog des Lettres en hypokhâgne